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De Pierre et de Sel...
6 mai 2019

Pourquoi faire simple...

... ce matin, j'ai fait une découverte sur moi, sur mon fonctionnement, qui m'a laissée sur le carreau, parce que cette découverte s'est faite de manière brutale, et qu'elle était particulièrement significative - un cas d'école !

On m'a toujours dit que j'étais "compliquée", mais cela ne voulait rien dire pour moi, rien de concret en tout cas, et je trouvais même au contraire que c'était le reste du monde qui était compliqué.

Jusqu'à il y a quelques mimutes, où j'ai failli tomber de ma chaise lorsque j'ai COMPRIS.

Un truc très simple. Limite bête.

Que je n'avais pourtant jamais soupçonné.

Je suis INCAPABLE d'aborder un problème de manière simple.
Je ne COMPRENDS PAS la simplicité.
Ma cervelle ne PREND PAS EN CHARGE la simplicité qu'elle évacue sans la regarder sous le prétexte "TROP SIMPLE POUR ETRE POSSIBLE".
Ce qui fait que je passe mon temps à chercher des réponses complexes à des questions qui n'en demandent qu'une simple.
Voire simpliste.
Si simpliste qu'il me paraît absurde au possible de poser une question pour avoir ce type de réponse.
Comme si pour moi tout ce qui était trop simple n'avait aucune raison d'être.

Je suis conçue pour la complexité.
Incapable d'envisager la simplicité.

C'est effectivement moi qui suis "compliquée", pas le reste du monde :  voyant la complexité là où il n'y a pas lieu de l'évoquer, je complique les choses que tout le monde appréhende sous leur forme simple...

Je viens de trouver une équation complexe pour résoudre une suite logique qu'un enfant de 5 ans aurait correctement résolue en moins de deux minutes.

Je vois la complexité immédiatement, tout comme je vois dans un tableau une somme de détails bien avant de réussir à en comprendre le thème.

Descendre au niveau du détail, c'est sombrer dans la complexité. Les gens procèdent en général dans cet ordre : approche du problème de manière simple, puis complexification progressive avec prise en compte d'aspects de plus en plus fins jusqu'à résolution.
Pas moi.
Moi je suis en permanence en mode "approche complexe".

Je vis au niveau du détail.

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Commentaires
M
On m'a longtemps associée à la phrase "pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué"... La différence avec toi, c'est qu'en maths, la complexité ne se situe pas au niveau du détail (= le cas particulier) mais de la généralisation...
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M
Je n'ai rien compris...trop compliqué ton article :D
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L
perso, je ne te cache pas que je viens d'avoir mal au crâne
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A
Moi non plus, j'ai beau le savoir, je n'en tire pas de conséquence... ce qui fait de moi une éternelle gaffeuse. Je dis toujours ce qu'il ne faut pas. Un vrai modèle de ce qu'il ne faut surtout pas faire !
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A
C'est marrant, cette idée de complexité me dit quelque chose ;-)<br /> <br /> Bises
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