Confinement - jour n°1

Cette fois c'est ferme et officiel : à partir de midi, nous ne sommes plus supposés voyager qu'avec un motif valable et munis d'une attestation...

 à télécharger ICI, ou à recopier

Je suis un peu ennuyée, parce que : "aller récupérer mes fringues, mes cours, et la dernière orchidée que Monsieur m'a offerte, qui sont restés à Lyon parce qu'on s'est occupé en priorité du rapatriement de Miss Minerve qui ne se sentait pas de rester toute seule à Grenoble" n'est pas un motif prévu dans le formulaire... mais je ferai avec - en l'occurence, sans !

Ici nous vivons le confinement sans le vivre.

Nous continuons à fréquenter nos voisins de la même manière qu'avant : nous échangeons, comme à notre habitude, lorsque l'un passe par le chemin quand nous sommes en train de boire le café au soleil. De loin, parce qu'ici, à la campagne, on se parle souvent à plusieurs mètres, de chemin à jardin. Et sans se faire la bise parce qu'ici de toutes façons, on se la fait très rarement.

Alors j'ai réactivé mon blog, c'est vrai, mais je commence à me demander sérieusement ce que je vais bien pouvoir vous raconter...

Comments

[MTG]

Il va y avoir de quoi raconter sur la longueur...je crois que je vais aussi faire une sorte de journal de confinement. Personnellement, au boulot je ne fais ni bise ni serrage de mains , c'est déjà ça de moins à modifier comme habitude !

Le confinement réactive les blogs, c'est déjà ça !

[Alphonsine]

Ici, c'est tout le contraire. Habituellement les gens se saluent. A présent ils n'osent plus ! C'est morbide.

[Chinou]

Ben, continue de nous raconter ton quotidien, ce qui te passe par la tête; le blog c'est aussi un peu fait pour çà : s 'exprimer à bâtons rompus. Ceux que cela intéresse s'arrêtent, les autres passent leur chemin jusqu'à la prochaine publication !

[Anne-Sophie]

Et si cette période particulière était l'occasion de redécouvrir la vraie vie? Dimanche en allant voter, nous avons été frappés mon mari et moi, chacun à notre tour de croiser de parfaits inconnus (en ville) et qui nous disaient bonjour! Bien agréable de pouvoir se saluer plutôt que s'ignorer...